La mine Z

Notre attitude, du point de vue des mines, n’avait été que défensive dans le secteur de la Fille-Morte jusqu’en Juillet 1916. A cette époque le commandement décida de préparer, sur la région O9 des organisations allemandes, une offensive locale, appuyée par une action de mines. Il s’agissait de détruire par la mine deux « Stutzpunkt » S et S1 et de s’emparer de la hauteur O9, d’où l’ennemi avait de bonnes vues sur nos organisations.
Le travail prévu comportait l’exécution d’une galerie rectiligne, partant du ravin des Courtes-Chausses, arrivant sous la première ligne allemande, et se bifurquant en deux branches atteignant les points visés, sous chacun desquels devait jouer un fourneau de 60 tonnes à une profondeur de 30 à 35mètres : la Mine Z

Le 57ème Régiment d’Infanterie en Argonne – 2ème période (15 juin au 20 août 1918)

Le 57ème R. I. revient en Argonne le 15 juin 1918, où il a déjà passé un été, de juin à septembre 1916. A cette époque, ramassé au nord de la Biesme, il tenait avec deux bataillons un front de 1 km sur une profondeur de 800 m. Maintenant avec des effectifs bien moindres, il doit tenir un front de 2km800 sur une profondeur de 2km500

Le 57ème Régiment d’Infanterie en Argonne – 1ère période (6 juin au 30 septembre 1916)

Après les dures journées de Verdun, le 57ème R.I. va reprendre la vie de secteur. Lui échoit le sous-secteur Villars, devant la Harazée, autour du ravin de la Fontaine- aux-Charmes et du layon de Binarville où il va passer près de 4 mois.

L’abbé Antoine Grosse, prêtre brancardier au 167ème R.I.

Courte évocation du destin de l’Abbé Antoine Grosse, prêtre brancardier au 167ème Régiment d’Infanterie, tombé en Argonne le 24 septembre 1915

Lettres de Jan Praud, 6ème RIC, tué au bois de la Gruerie le 14 juillet 1915

Jean-Marie dit Jan PRAUD a 30 ans quand la guerre est déclarée. Voyageur et aventurier, il a séjourné en Abyssinie, avant de partir en Chine où il travaille dans la construction de chemins de fer. A l’annonce de la déclaration de guerre, Il demande immédiatement son rapatriement pour aller se battre et rentre en France avec un bataillon de volontaires réservistes en février 1915. Il appartient au 6ème régiment d’Infanterie coloniale. Il est caserné à Lyon où il reste jusqu’à début avril. De Lyon, il envoie des lettres à sa famille qui disent son impatience à rejoindre le front. Le 13 avril il est déjà à Chaumont et va rejoindre sa compagnie. Ses premières lettres des tranchées datent du 15 avril. Il est basé dans le secteur du Four-de-Paris, d’où il écrit à sa famille. Il meurt le 14 juillet 1915 au Bois de Gruerie.

15 juillet 1917 : Un coup de main du 341ème Régiment d’Infanterie emmené par le Capitaine CALLIES

Récit d’un coup de main mené par le Capitaine Calliès, futur Général d’Armée dont une promotion de l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr prendra le nom en 1988. Le capitaine Calliès était un spécialiste de ces coups de mains. Il publiera d’ailleurs après guerre un ouvrage de référence sur le sujet :  » L’Art de faire des prisonniers. Étude sur le coup de main et la patrouille »

JMO de la Compagnie 15/5 du 7ème R.G. (32ème C.A. – 40ème D.I. puis 42ème D.I.) – 12 janvier au 11 août 1915

Journal des Marches et des Opérations de la Compagnie 15/5 du 7ème R.G. du 12 janvier au 11 août 1915.
Pendant cette période, la Compagnie 15/5 occupe le secteur de la Fontaine aux Charmes / Bagatelle dans le bois de la Gruerie et participe aux début de la guerre des mines. JMO enrichi de quelques cartes et croquis.

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